La rentrée, c’est fait. C’était difficile mais on a repris. L’automne, c’est lundi prochain. Et l’été s’en va. Tiens, et si je vous partageais une poésie sur cette transition, justement ? Cela nous changerait des haïkus.
Voici, bateau :
Quand on allait au gré des flots,Tu m’appelais ton trimaran.
Pour toi, je n’étais pas que beau ;
Tu me voyais tel un géant.
Moi, j’étais fier de te porter,
Bravant la mer et les courants,
Cassant les vagues et les ondées,
Partout où peut souffler le vent.
Et nous avons, pendant l’été,
Franchi les phares interdits.
Pourtant, l’automne arrivé,
Tu es retourné à Paris.
Dans un hangar, très loin de l’eau,
Tu m’as laissé et oublié.
Penseras-tu à ton bateau
Quand reviendra un autre été ?
Un petit clin d’œil amusant à tout ce qu’on laisse juste parce qu’on change de saison. Mais la poésie continue.
Comme convenu avec mes amis blogueurs, voici ce qu’ils font : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim